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La Tentation d'Eve - Religions / Foxoo
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Source : Attitude Publié le 06/12/10 | Vues : 124

La Tentation d'Eve / Religions


Dix ans après son solo à l'Olympia, Marie-Claude Pietragalla revient sur une scène parisienne avec "La Tentation d'Eve", véritable voyage poétique à travers la mémoire des femmes. Eve ou la tentation d'être toutes les femmes à la fois. Eve en quête d'elle-même. Eve entre le désir de paraître et le besoin d'être. Dans une succession de costumes et une dizaine de tableaux, Marie Claude Pietragalla incarne cette Eve qui quitte le royaume de la Pomme et du Paradis perdu pour faire un voyage à travers le Temps, la mémoire, la société, et traverser les époques. A travers ces identités multiples de femmes, elle nous dévoile la difficulté d'être une femme ou d'être, simplement, un être humain.







Durant 20 siècle, la femme fut soumise au regard de l'homme à travers la religion. La vision de la femme ' mère élevée au rang de Sainte ou de la prostitué condamnée au rang de sorcière, lui laissant un champ de liberté très étroit .



De la mythologie grecque au Moyen-âge, de la Renaissance au Baroque, du Romantisme à l'Après guerre, de l'émancipation de la femme à nos jours, toutes ces mutations ont donné naissance à un corps en mouvement confronté aux codes sociaux de chaque époque. Cet héritage est en chacune de nous. Je suis, multiple, à travers cette histoire collective qui nous révèle nos peurs et nos chimères, j'avance, je tâtonne, je trébuche, mais je reste "L'Eternel Féminin".

La tentation d'Eve, au-delà d'un spectacle sur l'histoire de la femme à travers les siècles, parle de façon intime de l'énergie féminine, du féminin de l'être. Eve, représente le premier féminin de la Bible, Isha, notre Terre intérieure, le côté ombre qu'Adam ne connaît pas avant que Dieu ne la lui révèle et qu'il doit épouser. Ce féminin de l'être qui appartient aussi bien à l'homme qu'à la femme.

Ce spectacle hybride, où s'entremêlent la danse, le théâtre du corps et d'objet, nous guide à travers la condition féminine et le symbolisme qu'elle enfante. La femme plurielle avec ses métamorphoses, dissimulée dans notre inconscient, questionne la mémoire collective. Femme, muse, inspiratrice, créatrice, je suis multiple, à travers cette histoire collective qui nous révèle nos peurs et nos chimères, j'avance, je tâtonne, je trébuche, mais je reste l'éternel féminin.

Ce travail, sur l'universel et l'intime, s'est exprimé en moi avec le désir de retourner à l'origine du monde, au Temps de la genèse, en intégrant les mythes et les forces qui nous dirigent, nous conditionnent et nous manipulent. Notre siècle, avec sa complexité, fait éclore une femme moderne aspirant à part entière à une vie sociale indépendante. Cette femme vit aujourd'hui une mutation intérieure, la dynamique de l'accomplissement et l'éclosion d'une nouvelle conscience. Les multiples identités de mon personnage me permettent d'évoluer dans des univers variés, où je me joue des codes du théâtre, passant du drame au burlesque.

Féminin transcendée dans la poésie d'Andrée Chédid, de Marianne Favreau et de Marceline Desbordes Valmore ainsi que le théâtre de Molière, font écho au théâtre du corps, en habitant l'espace scénique grâce à la voix grave de Daniel Mesguich. L'humanité, l'essence même de la création, moteur d'inspiration, nous renvoie inexorablement à notre état de nature. La femme reliée au Sacré est sensible à la réalité du mystère qui est en elle. »
Marie-Claude Pietragalla.

Chorégraphie et mise en scène Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault.

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